Les réformes qui consistent à éliminer la fiction des cotisations patronales, avec tout ce que cela suppose de conséquences institutionnelles, établissent le plein échange salarial.
La reconnaissance officielle du fait qu’il incombe à la subjectivité collective de régler la répartition du revenu total du travail par des maintiens et des changements d’égalités et d’inégalités de salaires implique que le pouvoir d’achat [1] des basses rémunérations du travail peut et doit être maintenu supérieur ou égal à celui des hautes.
Un pays qui procède à ces réformes et qui accède à cette reconnaissance dote son économie de deux points forts.
[1] |Croissance| La croissance du pouvoir d’achat d’un revenu ne porte pas que sur la quantité de services et de biens qui peuvent être achetés. Elle continue à exister quand elle ne porte plus que sur la qualité des services et des biens qui peuvent être achetés. |Décroissance| Partout où la décroissance en quantités consommées est de la montée en qualité de vie, vive cette décroissance-là !